Petite Anglaise vs Dixon Wilson — Epilogue

L'affaire Petite Anglaise vs Dixon Wilson touche à sa fin, Dixon Wilson n'ayant pas fait appel du jugement rendu par le Conseil de Prud'hommes de Paris et réglé à Catherine S. les sommes auxquelles le cabinet a été condamné. Maître Eolas récapitule l'affaire, en rappelant à juste titre que l'employeur a choisi de ne pas continuer à alimenter un feu, en termes d'image, qu'il a contribué lui-même à allumer :

A mon avis, Dixon Wilson a raison d'agir ainsi. Cette affaire risque fort de lui coûter cher en termes d'image (faites une recherche Google sur Dixon Wilson et vous comprendrez ce que je veux dire), alors qu'il s'agit d'un licenciement qui reposait sur un emballement de l'employeur et la susceptibilité froissée d'un associé et non sur une faute de la salariée. Faute d'avoir transigé dès le début, il aura fallu un rappel à l'ordre sérieux du Conseil de prud'hommes pour que la raison reprenne le pas sur la passion.

Je n'ai pas connaissance d'autre affaire équivalente en France ayant été jugée devant les Prud'Hommes.